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Partage de l’expérience EWA-BELT : Professeure Sheila Okoth, Université de Nairobi, lors de l’atelier sur la rédaction de propositions de financement pour les chercheurs et innovateurs kenyans

 (axe Horizon Europe)




Professeure Sheila Okoth, UoN
Professeure Sheila Okoth, UoN

L’Université de Nairobi, partenaire du projet EWA-BELT, a accueilli le lundi 3 novembre 2025 un atelier hybride sur la rédaction de propositions de financement destiné aux chercheurs et innovateurs kenyans. L’atelier portait spécifiquement sur l’obtention de financements dans le cadre d’Horizon Europe, le principal programme de recherche et d’innovation de l’Union européenne.


Cet événement, en cohérence avec les « Africa Initiatives » d’Horizon Europe, visait à renforcer les partenariats en Science, Technologie et Innovation (STI) entre l’Europe et l’Afrique. L’objectif était de développer les compétences des chercheurs et innovateurs kenyans en matière de rédaction de propositions afin de favoriser leur participation efficace à Horizon Europe. Grâce à une formation ciblée, l’initiative a permis d’améliorer la qualité et la compétitivité des projets soumis par les institutions kenyanes, tout en les alignant sur les priorités nationales de développement et sur les standards de financement de l’Union européenne.


En favorisant la coopération internationale et en consolidant l’écosystème national d’innovation du Kenya, ce partenariat soutient des objectifs à long terme tels que la diplomatie scientifique, l’excellence en recherche et le développement durable.

L’atelier a été organisé par la Délégation de l’Union européenne au Kenya, en collaboration avec l’Université de Nairobi, la Délégation de l’Union européenne auprès de l’Union africaine et EURAXESS Africa. L’événement a connu un fort succès, réunissant plus de 250 participants sur place et 2 340 en ligne.


Parmi les principaux thèmes abordés, la Science, la Technologie et l’Innovation (STI) ont été définies comme des leviers essentiels du développement du Kenya, notamment dans les domaines de l’innovation agricole, de la compétitivité industrielle et du développement durable. Les politiques kényanes en matière de STI s’inscrivent dans les grands cadres internationaux, notamment :

  • L’Agenda 2030 pour le développement durable,

  • L’Agenda 2063 de l’Union africaine,

  • La Vision 2030 du Kenya.


L’événement a réuni de nombreux intervenants de haut niveau, parmi lesquels :S.E. Ambassadrice Henriette Geiger, cheffe de la Délégation de l’Union européenne au Kenya,la Professeure Margaret Jesang Hutchinson, Vice-chancelière de l’Université de Nairobi,et le Professeur Abdulrazak Shauk, Secrétaire principal du Département d’État pour la Science, la Technologie et l’Innovation, entre autres.

Le programme a débuté par une présentation de l’événement assurée par le modérateur, Dr George Ooko Abong, Directeur par intérim de l’Avancement et du Développement institutionnel, suivi des interventions de M. Ondrej Simek, chef adjoint de la Délégation de l’UE au Kenya, et de M. Kizito Ojaamong, responsable de programme à la Délégation de l’UE au Kenya.


Un moment fort de la journée fut la session dédiée aux anciens bénéficiaires de projets européens, notamment Horizon 2020 et Horizon Europe. Leurs témoignages ont illustré le potentiel transformateur du financement européen, non seulement pour les carrières individuelles, mais aussi pour l’amélioration de la production scientifique et de la capacité d’innovation des institutions kenyanes.

Dans ce contexte, au sein du consortium EWA-BELT, la Professeure Sheila Okoth (Université de Nairobi) a partagé des enseignements précieux tirés de son expérience dans la préparation de propositions. Elle a mis en avant des stratégies clés pour la réussite dans la rédaction de projets :

  • choisir un appel à propositions en adéquation avec son idée de recherche plutôt que d’essayer d’adapter une idée à un appel disponible,

  • constituer un consortium complémentaire et compétent, réunissant des partenaires dotés d’une expertise pertinente et d’un fort engagement,

  • définir des objectifs clairs, mesurables, atteignables, pertinents et limités dans le temps (SMART),

  • accorder une attention particulière à la gestion des risques, à une budgétisation réaliste et à une coordination efficace du consortium.


Elle a également présenté les résultats de deux projets financés par l’Union européenne, dont des recherches sur la contamination par l’aflatoxine dans les systèmes alimentaires kenyans. Ces travaux visent à produire des connaissances scientifiques, à développer des systèmes d’alerte précoce et à collaborer avec les autorités de régulation afin d’améliorer la sécurité alimentaire dans des chaînes de valeur peu réglementées, telles que celles du lait et des céréales. Les approches innovantes incluent des solutions de fermentation basées sur le microbiome et des outils d’intelligence artificielle pour aider les agriculteurs à contrôler les maladies. Le projet comprend également des activités de formation et de renforcement des capacités locales, avec pour objectif un impact durable sur la sécurité alimentaire et la productivité agricole au Kenya.

L’atelier s’est conclu dans un climat d’optimisme renouvelé parmi les participants, désormais mieux préparés à concurrencer pour de

s financements internationaux de grande envergure et à renforcer la position du Kenya sur la scène mondiale de la recherche. Les organisateurs ont souligné que ce type d’action de renforcement des capacités est essentiel pour garantir que les priorités et les voix africaines soient pleinement représentées dans les projets internationaux de recherche et d’innovation.

Cet appel à l’action a profondément résonné auprès du public, soulignant le rôle crucial des chercheurs dans la construction de l’avenir du Kenya.

 
 
 

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