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Protection post-récolte des denrées stockées et réduction de la contamination par les mycotoxines grâce à l'utilisation de composés volatils d'origine microbienne

À la mémoire de notre collègue, le Professeur Naresh Magan, de l’Université de Cranfield.

Ses recherches ont principalement porté sur l’influence de la teneur en eau des denrées alimentaires sur la croissance des espèces fongiques et leur capacité à produire des métabolites secondaires toxiques, les mycotoxines.

Ses travaux ont eu — et continueront d’avoir — un impact significatif sur les secteurs agricole et agroalimentaire.



"Environ un tiers de la production alimentaire mondiale est gaspillé, entraînant des pertes économiques annuelles de l’ordre de 1 000 milliards de dollars américains, auxquelles s’ajoutent des coûts environnementaux cachés qui exercent une pression sur les ressources naturelles, dégradent les écosystèmes et imposent des charges sociales considérables, mettant en péril l’avenir des systèmes alimentaires mondiaux et le développement durableⁱ."

ⁱOrganisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). 2014. Empreinte du gaspillage alimentaire : évaluation complète des coûts. Rapport, FAO, Rome : https://www.fao.org/3/i3991e/i3991e.pdf

 

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Ce sujet est développé dans notre nouvelle publication :

« Guns 'N Roses: Fungal Volatile Warfare in Postharvest Disease Control »

Safa Oufensou¹˒³, Zahoor Ul-Hassan², Kareem Badr², Virgilio Balmas¹, Samir Jaoua² et Quirico Migheli¹˒³


 

RÉSUMÉ 

Les micro-organismes phytopathogènes et responsables de l’altération des denrées alimentaires représentent une cause majeure des pertes post-récolte. Certaines espèces fongiques produisent des mycotoxines, constituant un risque pour la santé humaine et animale. Les méthodes de lutte basées sur les fongicides de synthèse soulèvent des préoccupations sanitaires et environnementales, tout en favorisant l’émergence de pathogènes résistants. En conséquence, la lutte biologique s’impose comme une alternative écologique prometteuse.

 

Les agents de lutte biologique microbienne (biocontrôle) sont de plus en plus commercialisés, et les recherches récentes se concentrent sur les interactions médiées par des composés volatils entre agents de biocontrôle, pathogènes et denrées traitées. Les composés organiques volatils (COV) jouent un rôle clé dans ces interactions. Cette revue met l’accent sur les COV fongiques, leur diversité chimique, leurs effets, ainsi que l’application de champignons émetteurs de COV ou de COV synthétiques en tant que biofumigants.

 

Les perspectives de recherche futures incluent l’amélioration des agents producteurs de COV par mutagenèse ciblée et biologie synthétique, la compréhension des interactions interspécifiques, et l’utilisation de l’intelligence artificielle en chimie analytique, afin d’augmenter l’efficacité et la précision des stratégies de biocontrôle post-récolte.

 

Découvrez la version complète à l’adresse suivante :

 

Vol. 63:477–499 (Date de publication du volume : septembre 2025)

 

Première publication en ligne le 2 juin 2025, en tant que Review in Advance.

 

Droits d’auteur © 2025 par les auteur·e·s.

Ce travail est sous licence Creative Commons Attribution 4.0 International, qui autorise l’utilisation, la distribution et la reproduction sans restriction, sur tout support, à condition que l’auteur·e et la source soient correctement cités. Voir les mentions associées aux images ou aux contenus tiers dans cet article pour plus d’informations sur les licences.

 
 
 

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